Pierre JORIS

C’est au cours d’un stage de 4 mois en Belgique chez Puratos que Pierre a découvert la fermentation et s’est pris de passion pour les bioréacteurs. Enfant, Pierre rêvait d’être chef cuisinier, alors travailler sur un bioréacteur peut avoir quelques similitudes. Il faut élaborer la meilleure recette : mettre en place des bouillons de culture, optimiser température et le temps de réaction, puis découvrir un résultat.

En 2020, il termine son diplôme d’ingénieur en génie biologique à l’Ensmac ¹ – Bordeaux INP, et réalise son stage de fin d’étude à TBI sur la mise en place d’un outil d’analyse en continu par cytométrie de flux pour le suivi de cultures de levures en bioréacteur. Stage qui s’est transformé en thèse, aujourd’hui Pierre est doctorant sur le projet AstroPOU, au sein du Spaceship FR, en collaboration avec le CNES ². L’objectif : définir des voies de valorisation de déchets organiques à l’aide de microbes. L’idée est de pouvoir produire des protéines à visées alimentaires ou des bioplastiques, au sein d’un système Support-Vie d’une future station lunaire ou martienne. Ainsi, en scrutant la bactérie Cupriavidus necator, il participe à la volonté des agences de relancer la conquête spatiale ! Il présente avec brio son sujet de thèse, lors de la finale régionale du concours MT180 sur les planches du théâtre Sorano à Toulouse.

Pour lui, être doctorant est une riche opportunité : c’est pouvoir évoluer dans cette ambivalence entre étudiant et salarié. C’est avoir les moyens de se concentrer sur un projet de recherche, c’est travailler sur un campus avec une émulation entre chercheurs et étudiants, dans un environnement propice à la rencontre et la découverte. Pour lui, être doctorant, c’est être curieux, rigoureux, tenace et résilient.